La création d’une industrie nationale des technologies de l’information et de la communication (TIC) est un projet que les pouvoirs publics escomptent mettre en chantier dans un avenir proche.
S'exprimant au cours de l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Houda-Imane Faraoun, annonce, à ce propos, « l’ouverture » d’un volet du contenu, auquel, indique-elle, les compétences Algériennes vont commencer à donner forme.
Pour la ministre de la Poste, des technologies de l’information et des communications (MPTIC), le développement des TIC reste une priorité, l’ensemble des secteurs économiques et sociaux ne pouvant se développer sans leur utilisation à grande échelle.
Elle considère que la création d’une industrie des technologies de l’information passe par la maitrise de la formation, de la recherche et du développement, « pour ne pas avoir à l’importer ».
Selon elle, il existe déjà une « ouverture » sur l’industrie du numérique dans le volet du contenu, « très simple à installer et pas très demandeuse en investissement et en infrastructures lourdes ». L’important, dit-elle, est d’investir sur la ressource humaine, « que nous possédons ».
Elle annonce que la première phase de ce projet, appelé à essaimer dans d'autres régions, va être entamée à Bordj Bou Arreridj, vers laquelle sera déplacé le Centre de recherche en TIC destiné, à l’origine, à être créé à Alger.
« Cette région, explique-telle, possède un tissu industriel important en matière de technologies électroniques et électrotechniques », et donc apte à y développer des travaux de recherche appliquée sur ces technologies particulières.
Ce centre, poursuit-elle, pourra organiser ses activités au sein de la zone industrielle et à l’intérieur de l’université en captant des compétences de haut niveau dans le pays, parmi la population Algérienne expatriée, mais également en drainant les « doctorants et magistrants » vers les travaux de recherche appliquée.
S’exprimant sur une éventuelle ouverture du capital d’Algérie Télécom et de Mobilis, la ministre assure que la question n’a « jamais été envisagée », l’option retenue, dit-elle, étant celle du partenariat avec des partenaires étrangers maitrisant de hautes technologies.
Des coupures survenant continuellement sur le réseau de l’internet, elle les impute à un réseau « hétérogène de plusieurs dizaines de milliers de km, qu’un chantier en cours s’attelle à moderniser ».