Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à la fin des violences dans la bande de Gaza, victime d'une agression israélienne ayant fait plus d'un millier de morts, insistant sur la nécessité d'"honorer" les appels internationaux pour un cessez-le-feu.
"Au nom de l'Humanité, la violence doit s'arrêter", a déclaré Ban Ki-moon à la presse. Les dirigeants palestiniens et israéliens "doivent faire preuve d'Humanité en tant que dirigeants" et mettre un terme à la violence pour effectuer un premier pas vers des négociations de paix, a-t-il estimé.
Il a précisé avoir eu de "longues discussions" lundi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le pressant "d'arrêter la violence et de respecter l'effort conjoint de la communauté internationale et l'appel unanime pour un cessez-le-feu humanitaire".
Le bilan de cette agression pose "de graves problèmes en terme de proportion", a relevé Ban Ki-moon. Israël et "l'ensemble des parties" doivent faire "beaucoup plus" pour protéger les civils.
Ban Ki-moon a par ailleurs insisté sur le fait que le bombardement israélien d'une école de l'ONU à Gaza la semaine dernière, qui a tué 15 Palestiniens, devrait faire l'objet d'une enquête aboutissant à un procès des responsables.
Le nombre des Palestiniens tués par les forces de l'occupation israéliennes à Gaza depuis le 8 juillet s'est alourdit lundi à 1.052 morts.
Le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a publié dimanche des chiffres faisant état de 999 tués. Au moins 760 d'entre eux étaient des civils, dont 226 enfants.
L'Ocha a également fait était de 6.233 blessés, dont 1.949 enfants.
Quelque 215.000 Palestiniens ont été déplacés par ce conflit, dont plus de 170.000 ont trouvé refuge dans l'un des 82 centres gérés par l'ONU.