C’est le grand jour pour l’Algérie. Tout le pays retient son souffle et suivra avec beaucoup d’attention le vote du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) pour la désignation du pays hôte de la CAN 2017, prévu ce mercredi à 14h00 au Caire (Egypte). Après avoir raté l'organisation des éditions 2019 et 2021 de la CAN, l’Algérie espère être compensée en accueillant, pour la deuxième fois de son histoire, la compétition continentale.
Tous les regards seront ainsi braqués cet après midi sur la capitale égyptienne où les assistants de l'homme fort du football africain, le Camerounais, Issa Hayatou, auront à départager les candidatures de l'Algérie, du Ghana et du Gabon.
A quelques heures du verdict final, le camp algérien affiche un optimiste mesuré mais justifié. Après avoir digérée son élimination de la course à l’organisation des CAN 2019 et 2021, au profit du Cameroun et la Côte d'Ivoire, l’Algérie a mis le cap sur l’édition 2017.
Depuis lundi au Caire, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, n’a cessé de défendre le dossier algérien. Pour lui, " La candidature algérienne ne souffre d'aucune contestation sur le plan technique. Elle est de loin la plus séduisante, mais cela risque de ne pas suffire pour triompher".
Pour prétendre à l’organisation du tournoi africain, l'Algérie a retenu quatre stades, dont deux nouvelles infrastructures, dans son dossier de candidature. Les enceintes choisies sont le 5 juillet d'Alger et le 19 mai 1956 d'Annaba (rénovation), ainsi que ceux de Baraki à l'est d'Alger et d'Oran (nouveaux).
Néanmoins, et en dépit de toute la bonne volonté mise dans ce projet, Tahmi a voulu tempérer les ardeurs des Algériennes en les préparant à toutes les éventualités affirmant que l'organisation de la prochaine CAN est certes un objectif pour les pouvoirs publics mais pas une fin en soi.
"Toutes les infrastructures sportives que nous sommes en train de réaliser entrent certes dans le cadre de nos préparatifs pour accueillir éventuellement la CAN 2017", avant d’ajouter " Toutefois, leur rôle sera plus vital, étant donné qu'elles vont servir au développement du football en particulier et du sport algérien en général", explique le ministre de la tutelle.
Après avoir organisé et gagné la CAN 1990, la seule de son histoire, l’Algérie espère renouer avec l’organisation des grands évènements continentaux avec la CAN 2017 et pourquoi pas la gagner aussi, surtout avec la génération dorée dont est constituée notre équipe nationale.