Poursuivant et surtout multipliant les outils de sa lutte contre le phénomène du terrorisme, l’Algérie qui en a longuement souffert, procède présentement à l’adaptation de sa législation à un phénomène en constante évolution.
C’est l’objectif recherché à travers la révision actuelle du Code pénal, soumis ce mardi matin aux députés pour débat dans l’enceinte de l’hémicycle Zighout Youcef.
Les travaux de l’APN (Assemblée populaire nationale), qui se poursuivront demain, mercredi, avaient débité ce matin en séance plénière pour l’examen du projet de loi complétant l’ordonnance N°156-66 portant Code pénal.
Il est notamment question pour l’Algérie de mettre sa législation aux normes internationales, référence faite à la Résolution 21-78 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a expliqué la portée de cet arsenal juridique notamment avec l’apparition d’un phénomène nouveau : le CTE (Combattant terroristes étrangers), mais surtout l’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication) pour le recrutement, soutien et apologie du terrorisme.