A l’effet d’influer sur le rythme de progression du nombre de malades affectés par le diabète, le ministère du Commerce vient d’arrêter des mesures tendant à réduire les quantités de sucre additionnées par les fabricants à certaines productions alimentaires.
Reçu, ce jeudi, à l’émission L’Invité de rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président du conseil national de l’ordre des médecins considère « qu’il était temps » que la législation s’inquiète enfin de la prolifération des maladies causées par la surcharge en sucre provoquée particulièrement par les boissons gazeuses.
Le Docteur Mohamed Bekkat Berkani rappelle que les médecins, tout comme les nutritionnistes, ont alerté, depuis longtemps, sur la nocivité de cette substance, lorsqu’elle est consommée en quantité, une obligation sanitaire, souligne-t-il, connaissant le nombre inquiétant de diabétiques en Algérie (plus de 3 millions de cas).
Cette maladie, indique le praticien, est nouvelle « dans nos contrées ». Elle s’y est développée parce qu'explique-t-il, les Algériens ont rejoint les habitudes alimentaires en vogue dans les pays occidentaux.
« Nos enfants mangent de plus en plus gras, de plus en plus sucrés, ce qui les prédisposent, dit-il, à contracter ce type de maladie qui nous coûte, de plus, des sommes considérables en traitements».
L’intervenant appelle à instituer une véritable politique de prévention pour contrer cette maladie en agissant sur divers facteurs de risque parmi lesquels il cite, entrer autres, l’environnement « que nous respirons » et les aliments « que nous mangeons ».
Cette politique de prévention, ajoute-t-il, doit également sérier les cas de cancer les plus fréquents en Algérie (cancer du sein, de la prostate et colorectaux notamment) et être appuyée par des actions de dépistage à vaste échelle, « seule manière de rendre la maladie curable à ses débuts ».