Shell : suppression de 12.500 emplois en 2015-2016

Le nombre des postes d'emplois supprimés par le groupe pétrolier Royal Dutch Shell en 2015 et 2016 devrait atteindre plus de 12.500 emplois, a indiqué mercredi ce groupe dans un communiqué.

Cette major anglo-néerlandaise a déjà supprimé 7.500 emplois l'an passé, notamment pour faire face aux prix bas du pétrole, qui ont chuté jusqu'à autour de 26-27 dollars le baril en janvier et février, alors qu'ils dépassaient les 100 dollars en juin 2014. 

Ce groupe a encore annoncé, mercredi, qu'il allait supprimer 2.200 autres emplois dans le cadre du rachat de son concurrent BG Group pour 47 milliards de livres (61 milliards d'euros).

Shell veut, à travers ces décisions, rester "compétitif dans un contexte de prix du pétrole plus bas pour plus longtemps".

Ces suppressions d'emplois sont toujours en cours et Shell a expliqué qu'en y ajoutant les réductions d'effectifs dévoilées mercredi, environ 5.000 emplois seraient supprimés en 2016.

"Les temps sont durs pour notre industrie et nous devons prendre de nouvelles décisions difficiles pour garantir que Shell reste compétitif pendant la période de déclin actuel", a souligné le vice-président du groupe pour le Royaume-Uni et l'Irlande, Paul Goodfellow, cité dans le communiqué.

Le géant pétrolier a précisé que 475 des nouvelles suppressions d'emploi toucheraient son activité britannique en mer du Nord, ainsi qu'en Irlande. Il n'a pas identifié les autres pays concernés par cette restructuration.

Au premier trimestre 2016, son bénéfice net s'est effondré de 89% sur un an, à 484 millions de dollars, avait-il annoncé début mai, affecté entre autres par "le déclin des cours du pétrole, du gaz et du GNL ainsi que par des conditions moins bonnes dans le secteur du raffinage".

Shell avait prévenu alors que ses dépenses en capitaux ne devraient atteindre que 30 milliards de dollars en 2016, contre une précédente estimation de 33 milliards.

APS

Economie, Energie