C’est aujourd’hui que le projet de loi organique relatif au régime électoral est présenté en plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Le projet de loi vient se conformer aux nouvelles dispositions constitutionnelles à la faveur de la dernière révision de la loi fondamentale du pays et introduit de nombreuses nouveautés, qu’il s’agisse des élections présidentielles, législatives ou communales.
Concernant les prétendants à la présidence de la République, les candidats doivent fournir plus de documents pour attester de la nationalité algérienne du conjoint et d’origine du père et de la mère.
Le projet de loi vient, en revanche, interdire le nomadisme politique et introduit le principe de déclaration pour les candidats.
Aussi, le projet de loi comporte tout un chapitre à la surveillance des élections.
Quant aux candidats indépendants, ils auront moins de signatures à collecter : 250 au lieu de 400 pour les législatives, alors que le délai de dépôt des candidatures se voit prolongé aussi bien pour les législatives que pour les communales, passant de 50 à 60 jours.
Concernant les dépenses, elles seront revues à la hausse passant de 60 millions à 100 millions de dinars au premier tour pour le candidat à la présidence de la République.
D’autres nouveautés expliquées dans le comte rendu de Nahla Bakralass pour la radio chaîne 3.