Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé vendredi dans un message à l'occasion du 61e anniversaire de la grève des étudiants que ces derniers avaient apporté à la Révolution nationale une plus-value tant en matière de stratégie de combat qu'aux plans de la diplomatie, de l'information, de la culture et de la sensibilisation.
"En 1956, les étudiants avaient apporté une plus-value à la Révolution sur tous les plans. Certains avaient rejoint les rangs des combattants pour mettre à disposition leur vision et perspicacité qui ont conféré à l'acte révolutionnaire une dimension stratégique en matière de combat", a déclaré le Président Bouteflika dans un message à l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant, lu en son nom à Oran par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Iman Feraoun, en présence du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels et ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par intérim, Mohamed Mebarki et du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, ministre des Moudjahidine par intérim, Mohamed Aïssa.
"La diplomatie, l'information, la culture et la sensibilisation avaient puisé dans des esprits qui sans cesse, proposaient des idées de modernisation et de discernement en mesure de déjouer les plans de l'occupant même si ce dernier se distinguait par sa technologie, sa planification scientifique et ses compétences avérées qu'il exploitait pour dénaturer les faits dans les fora internationaux et à travestir l'opinion publique internationale par la tromperie, la conspiration et autres manoeuvres", a ajouté le chef de l'Etat.
Le président de la République a précisé que "grâce aux élites algériennes avant-gardistes parmi les étudiants, les rapports de force se sont équilibrés ou presque, au niveau de la bataille diplomatique et politique dans les fora internationaux d'une part, conférant ainsi à la révolution un soutien mondial notamment auprès des peuples et pays arabes et musulmans".
Il a ajouté que "dans cet élan combatif sous-tendu par la volonté de tout un peuple, la justice a jailli et le mal s'est replié. Le colonisateur était alors contraint de s'asseoir face à ceux qu'il appelait fellagas et hors-la-loi pour négocier, sur un même pied d'égalité, le processus d'autodétermination".
"Cette station a été le dernier chapitre d'une épopée qui a réveillé la conscience humaine et donné lieu à de nouveaux concepts et des relations modernes qui ont impacté de nombreux peuples à travers la décolonisation et l'accès à l'indépendance", a-t-il ajouté. APS