La vaccination à l’école a été instaurée depuis 20 ans et « continuera d’exister pour protéger nos enfants de la rougeole et la rubéole », a déclaré le docteur Djamel Fourar, directeur général de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui était, dimanche matin, l’invité de la rédaction à la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Marquée ces deniers temps par des incompréhensions et l’hésitation des parents d’élèves, Dr Fourar, affirme que la vaccination scolaire est « un programme de routine qui se fait le plus normalement du monde, et ce, depuis 1997 », souligant l'existance de campagnes de vaccinations organisées dans un cadre spécifique, notamment « celle de 2003 qui s'est soldée par la vaccination de plus 10 millions d’enfants contre la rougeole et la rubéole et celle, toujours en cours, de 2016 qui a permi de vacciner jusque-là 1.5 million d’enfants ».
Ces grandes campagnes de vaccination scolaire « rentrent dans le cadre de la stratégie mondiale de l’élimination de ces deux maladies », explique Dr Fourar qui ajoute que l’Algérie était parmi les premiers pays dans le monde à avoir un calendrier de vaccination obligatoire.
« La prévention est une priorité nationale », a réitéré le représentant du ministère de la Santé.
A propos de l’élargissement du carnet de vaccination, l’intervenant a expliqué que celui-ci évolue en fonction de deux paramètres essentiels, à savoir la situation épidémiologique qui prévaut dans le monde et en Algérie, et l’apparition de nouveaux vaccins qui sont à même d’apporter un plus sur le plan de l’immunité de l’enfant. « On compte tout ces paramètres pour offrir les meilleurs vaccins à nos enfants », a déclaré l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3.
Le taux de vaccination est en hausse, précise Dr Fourar qui indique que « sur l'ensemble des antigènes, la couverture vaccinale dépasse largement les 95 % au niveau de tous les groupes d’âge».
« L’Algérie dispose d’une bonne couverture vaccinale qu’il faut maintenir pour éviter la réapparition et l’émergence de certaines maladies », conclut Dr Fourar.