Le taux de natalité en Algérie compte aujourd'hui parmi les plus élevé au monde. C'est ce que vient de révéler une étude de la Direction de la Population au ministère de la Santé, dfe la Population et de la Réforme hospitralière. La fécondité a en effet atteint les 3,1 d’enfants par femme, alors que le taux de mortalité se trouve nettement en baisse.
On assiste donc à une croissance démographique rapide dans un contexte économique et social difficile. Si le niveau de renouvellement des générations d’ici 2050 à un rythme de 2,1 enfants par femme, on sera près de 62 millions d’habitants. Or, on est largement au-dessus. Si ce niveau de fécondité augmentera à 3,5 enfants par femme, la population algérienne sera de 72,4 millions d’habitants en 2050.
Cela veut dire plus de personnes à charge (les moins de 20 ans et les plus de 70 ans). L’étude évoque d’ailleurs une structure très contraignante en raison du contexte économique fortement impacté par la baisse drastique des ressources financières du pays. L’étude préconise de ce fait une baisse de la fécondité pour réduire les charges liées à la santé et à l’éducation, notamment.
Cependant, la bonne nouvelle reste sans doute la diminution du taux de mortalité des enfants avec 21 décès pour 1000 habitants l’année dernière, alors qu'on était à 36,9 décès pour 1000 habitants en l’an 2000, ce qui a alors mis l’Algérie en maivaise position et qui n’a pu ainsi atteindre ses objectifs de développement du millénaire.
Enfin, sur l’espérance de vie, à la naissance, on est à 77,6 en 2017 et en l’absence de changement d’autres facteurs, les femmes vivraient plus longtemps les hommes.