La violence dans les stades de football a franchi, samedi passé, un nouveau palier dangereux.
Lors du match de la 11e journée de Ligue 1, qui a opposé le CA Bordj Bou Arreridj au MC Alger, une partie des supporters de l’équipe locale, qui n’a pas digéré la défaite de son équipe favorite, a carrément envahi le terrain. Cet acte insensé a semé la panique parmi les joueurs de l’équipe visiteuse, dont plusieurs joueurs ont été agressés et blessés, certains à l’arme blanche.
Le 28 septembre dernier, lors du match ES Sétif - JS Kabylie, comptant pour la 8e journée de Ligue 1, des dizaines de supporters de la galerie kabyle ont été blessés et évacué vers les hôpitaux, suite à un caillassage provoqué par une partie des supporters de l’équipe locale mécontents de la défaite de leur team favori.
Ces actes de violence, que les responsable des clubs se contentent de justifier, ont fait réagir le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab qui, dans une déclaration, dimanche, à la Télévision publique algérienne, a considéré que « ce phénomène de violence dans les stades est étranger à la société algérienne ». M. Hattab a ajouté que « dans la loi 18-05, il y a plusieurs articles qui indiquent comment traiter et lutter contre ce phénomène social. ».
Le ministre de la jeunesse et des sports, qui s'exprimait en marge de la cérémonie de réception des athlètes algériens qui ont pris part aux derniers jeux olympiques de la jeunesse (JOJ en Argentine, a conclu son intervention sur « la nécessité de débarrasser nos stades de cette violence », ajoutant que la lutte contre ce phénomène « concerne tous les intervenants dans le domaine du sport ».