Les travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont débuté lundi au centre international des conférences (CIC) à Alger en présence de plus de 600 participants issus d'institutions et organismes nationaux.
Cette rencontre de deux jours, dont l'ouverture a été présidée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, en présence de membres du gouvernement, ambitionne de poser les grands axes de la stratégie nationale et des plans d’actions multisectoriels pour la période 2019-2030.
Elle se fixe pour objectif de "sensibiliser et mobiliser les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties prenantes autour de cette problématique et de mettre en avant une politique de prise en charge efficiente et adaptée de tous les phénomènes relatifs aux risques de catastrophes".
"Cela se fera à travers une meilleure connaissance et compréhension des risques par l’approfondissement des études et recherches, une meilleure coopération entre les centres spécialisés et les universités, la mise en place d’un réseau de chercheurs spécialisés et une meilleure relation entre les décideurs et les scientifiques", avait indiqué le ministère de l'Intérieur.
Ce sera aussi l'opportunité pour mettre en exergue "une meilleure gouvernance par la répartition claire des responsabilités, une meilleure coordination intersectorielle et une meilleure implication de la société à travers ses associations et ses organisations".
Quatre ateliers sont inscrits au programme de cette rencontre, à savoir "Comprendre les risques de catastrophe", "Renforcer la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer", "Investir dans la réduction des risques de catastrophe pour renforcer la résilience" et "Renforcer l’état de préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace et mieux reconstruire durant la phase de relèvement, de remise en état et de reconstruire".
Des recommandations issues des travaux des ateliers et des contenus des communications et des débats constitueront les principaux agrégats pour l’élaboration de la stratégie nationale et des plans d’action sectoriels 2019-2030.