« Quelques 280.000 places pédagogiques seront offertes, lors de la prochaine rentrée professionnelle, session février 2019 », a affirmé, mercredi matin, le ministre de la formation professionnelle, Mohamed Mebarki, qui était l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne
Indiquant que son département opére avec la nouvelle nomenclature des branches professionnelles, mise en oeuvre en septembre dernier, le ministre de la formation professionnelle précise que se « sont des spécialités extrêmement importantes dans le développement de l’économie du pays, et surtout très demandés dans le monde du travail ».
Engouement pour la formation professionnelle
Selon M. Mebarki, ces dernières années, « il y a un très grand engouement des jeunes pour la formation professionnelle ». « Beaucoup de bacheliers et même des licenciés reviennent vers la formation professionnelle pour préparer des diplômes de technicien supérieur afin de trouver facilement du travail », signale le ministre.
Autre indicateur qui montre l'intérêt grandissant des jeunes pour la formation professionnelle, le ministre avance le recul significatif de la déperdition, affirmant que « sur 100 inscrits, il y a à peine une quinzaine qui ne va pas jusqu’au bout de la formation », ajoutant que son département forme annuellement, quelques 230 000 diplômés et qualifiés, « ce qui est à mon avis un chiffre correct », commente-t-il.
Programme de formation pour un méga-projet
Pour M. Mebarki, la session de février 2019 sera une nouvelle occasion pour poursuivre la stratégie d'amélioration de la qualité de la formation et son adaptation à l'évolution économique du pays en mettant l 'accent sur l'importance de la coordination et la concertation avec l'environnement économique pour une meilleure adéquation des formations aux réalités du pays.
Il a cité comme exemple une réunion, qui se tiendra demain jeudi, avec les responsables du ministère de l’industrie et des mines et du ministère de l’énergie pour préparer, justement, un programme de formation d'une ressource humaine qualifiée pour le futur méga-projet de phosphate de Tebessa, qui nécéssite 14.000 emplois pour sa réalisation et 3 000, au minimum, pour son exploitation », conclut le ministre.