Les pluies enregistrées ces derniers jours arrivent au bon moment, estime Brahim Mouhouche, enseignant à l’école supérieure d’agronomie, qui souligne toutefois que le stresse hydrique qui a affecté jusque-là notre agriculture occasionnera un recul du rendement.
Invité à s’exprimer dans l’émission L’Invité de la rédaction de la radio chaine 3, le chercheur de l’INA souligne que ce stresse hydrique et son impact dépendra des taux de précipitations durant les deux prochains mois.
Plus réaliste, M. Mouhouche rappelle que l’Algérie est pays semi-aride qui ne dispose pas de ressources hydriques suffisantes pour atteindre une autosuffisance céréalière en particulier et agricoles en générale. «C’est très difficile pour que l’Algérie soit autonome à 100% avec une agriculture qui consomme entre 70 et 85% des ressources hydriques du pays».
Dans ce sillage, l’invité de la rédaction recommande l’utilisation rationnelle et durable de cette ressource en évitant les gaspillages, et généraliser les nouveaux systèmes d’irrigation pour économiser cette eau.