Non, les examens de fin d’année ne seront aucunement affectés par la situation politique délicate que traverse l’Algérie. Si l’on en croit la directrice de l’évaluation et de la prospection du ministère de l’Education nationale, « tout se prépare de manière correcte ».
Accueillie, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Samia Mezaib assure que l’année scolaire a été marquée par une bonne exécution des programmes pédagogiques et une meilleure couverture des cours de soutien au profit des élèves du primaire que du secondaire.
Elle annonce, d'autre part, que les examens de 5ème, du BEM et du baccalauréat auxquels, indique-t-elle, prendront part plus de 2 millions d’élèves, doivent successivement débuter le 29 mai et concerner 812.655 élèves, le 9 juin avec la participation de 631.395 élèves et le 16 juin au bénéfice de 674.831 élèves.
Mme Mezaib indique également que toutes les conditions matérielles et organisationnelles de ces trois sessions, de la confection des épreuves à la proclamation des résultats, ont été mobilisées afin d'assurer leur déroulement dans des conditions « correctes ».
Pour prévenir les phénomènes de triche durant le déroulement de ces examens, elle signale, par ailleurs, que la sécurité sera drastiquement renforcée par l’apport de moyens technologiques parmi lesquels, précise-t-elle, figurent une panoplie de brouilleurs de portables et autres caméras de surveillance.
S’exprimant à propos de la réforme des examens, particulièrement celle concernant le baccalauréat, un sujet autour duquel le ministère de l’Education a engagée une réflexion depuis plusieurs mois déjà, Mme Mezaib signale que ce processus est toujours en cours, révélant que des « des améliorations et des régulations » y ont été apportées « pour atteindre les objectifs fixés ».
Elle rappelle que cette réforme vise notamment à réduire la durée de la session du bac, « une épreuve très lourde pour les candidats » et à y introduire le système de contrôle continu.