«La déperdition scolaire est un très grave phénomène que l'on a voulu le banaliser», s'est insurgé lundi, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem).
Invité à s’exprimer dans l’émission l’invité de la radio Chaine 3, M. Khiati estime que ce fléau accentue les vices « qui contribuent à détruire notre jeunesse ». Il met, d'autre part, le doigt sur les contradictions existant dans des chiffres officiels, d'après lesquels ce phénomène ne toucherait que 9% des élèves, un pourcentage estimé à 4% par l’ancienne ministre de l’Education nationale.
Plus proches de la réalité à ses yeux, M. Khiati cite les statistiques du syndicat du Conseil des Lycée d’Algérie (CELA) selon lesquelles, les déperditions scolaires touchent annuellement 500.000 enfant, soit 10 millions sur une période de 20 années.
Déplorant l’absence d’études sérieuses sur le sujet, permettant d'en cerner les causes, l'intervenant met cependant en avant la surcharge des classes et l’absence d’une stratégie claires d'organisation de l'enseignement.