Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a pris part, jeudi à New York, à la réunion ministérielle du Mouvement des Pays Non Alignés, dans le cadre de sa participation aux travaux de la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Intervenant à la réunion ministérielle du Mouvement des Pays Non Alignés, M. Boukadoum a réaffirmé "l'attachement de l’Algérie au multilatéralisme, aux fondements et à l'esprit qui ont prévalu à la création du mouvement, en particulier le respect des principes de la charte des Nations unies, notamment le respect de l'intégrité territoriale, la souveraineté des Etats, le règlement pacifique des différends et du droit à l'auto-détermination des peuples dans leurs luttes contre l'occupation étrangère".
Organisée sous le thème "Défendre les principes de la souveraineté en tant que moyens de préserver la paix et la sécurité internationales et de favoriser les relations amicales et la coopération", cette réunion intervient en fin de mandat de la présidence vénézuélienne du mouvement des pays non alignés et à quelques semaines du Sommet du Mouvement prévu à Bakou, les 25 et 26 octobre 2019.
Le ministre des Affaires étrangères a insisté lors de cette réunion sur "la pertinence des principes fondateurs du mouvement face aux défis posés par la mondialisation et l'unilatéralisme", en rappelant "l'apport historique du mouvement à l’émancipation de la colonisation de la majorité de ses pays membres".
Il a appelé, à ce titre, le mouvement à "soutenir la cause palestinienne, à œuvrer au parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental et à poursuivre le soutien constant du mouvement à la cause sahraouie et au droit de son peuple à l'auto-détermination".
Abordant les crises et les conflits secouant la région, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que "l’Algérie est en faveur du dialogue inclusif, des solutions politiques et de leur appropriation par les parties aux conflits".
M. Boukadoum a, par ailleurs, appelé à davantage de mobilisation contre le terrorisme et le crime transnational et a souligné "l'urgence d’adopter des réformes en matière économiques et du développement durable".