En dépit d’efforts remarquables des professionnels de la santé, la transplantation ou greffe d’organes a encore du mal à se développer au regard des besoins urgents et vitaux des malades.
Les traditions, croyances et diverses appréhensions, conjuguées à d’autres difficultés liées aux conditions de travail, demeurent un frein à apporter les solutions idoines.
Depuis au moins près de vingt ans, le professeur Tahar Rayane, chef de service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale au CHU Naffisa Hamoud (ex-Parnet) d’Hussein Dey et président élu du Conseil scientifique de l’Agence nationale de greffe d’organes et des tissus, poursuit ses appels à la sensibilisation de l’opinion publique sur l’importance du don d’organes.
Invité ce 17 octobre à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes et de la greffe, il souligne de nouveau « la pénurie d’organes ». Lors de son passage ce matin à l’émission L’invité de la rédaction il a fait savoir qu’actuellement « la loi nous permet en effet de prélever des organes sur des personnes vivantes, mais les prélèvements post-mortem ne sont font toujours pas ». Il se félicite, cependant, d’un seul cas pratiqué à l’hôpital militaire de Constantine où, après la constatation de « la mort cérébrale, il a été permis la pratique du prélèvement sur la personne décédée et qui a permis de sauver deux personnes dialysées dont un suivi chez-nous, et qui va très bien, et l’autre a été greffé à Batna, plus un autre patient qui a reçu un foie à Constantine ».