Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse vendredi, rassérénés par de données américaines encourageantes pour la demande du premier consommateur de brut au monde.
Dans le matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 69,69 dollars à Londres, en hausse de 0,32% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI pour le même mois engrangeait 0,46% à 67,16 dollars.
Les cours des deux contrats de référence naviguent proches de leurs plus hauts annuels atteints début mars, à 71,38 dollars pour le Brent et 67,98 dollars pour le WTI.
"Le Brent a progressé hier pour une cinquième séance consécutive et s'apprête à tenter une nouvelle fois de franchir le seuil de résistance de 70 dollars le baril", constatenr les analystes du marché pétrolier.
Les analystes mettent en avant les données économiques publiées jeudi aux Etats-Unis, illustrant la reprise de l'économie américaine.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont continué à reculer dans le pays et sont tombées à un nouveau plus bas depuis le début de la pandémie, inférieur même aux attentes des analystes.
Le département du Commerce a de plus confirmé son estimation préliminaire de croissance: les Etats-Unis ont enregistré une croissance de 6,4% au premier trimestre en rythme annualisé.
Jeffrey Halley un, analyste de Oanda, ajoute à cela "le sentiment général sur le marché que l'Opep+ laissera ses augmentations de production inchangées" lors de sa réunion de la semaine prochaine.
Les vingt-trois pays signataires de l'accord Opep+, qui regroupe les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix alliés se retrouvent mardi 1er juin pour arrêter leur production de brut des mois à venir.
M. Halley se dit également confiant dans "l'absorption par les marchés internationaux du pétrole iranien", s'il venait à revenir, "au fur et à mesure de la reprise économique mondiale".
L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les Etats-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc à l'arrivée sur le marché d'un volume important d'or noir.
APS