En réponse aux revendications formulées par les médecins résidents, la durée du service civil, en dehors des wilayas d’Alger et d’Oran, sera désormais de deux années au lieu des quatre auparavant, a fait savoir, jeudi, le Secrétaire général du ministère de la Santé.
S’exprimant à la veille de la présentation, dimanche, de la nouvelle loi sanitaire devant l’Assemblée nationale, M. Omar Beredjouane précise, d'autre part, que décision a été prise de « défalquer la durée de service militaire accomplie de celle du service civil »
Reçu à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci présente l’accomplissement de ce service comme « un avantage de promotion », promettant aux protestataires des conditions de logement optimums ainsi que la mise à leur disposition, « avant leur affectation », de « plateaux techniques homogènes », répondant à la pratique de leur spécialité.
S’exprimant auparavant sur le conflit opposant ces derniers au ministère de la Santé, M. Beredjouane a été amené à s’exprimer sur les raisons à l’origine du blocage de toute solution, en dépit de 13 réunions successives.
Il explique, cependant, que malgré les problèmes posés par les représentants des 11.300 résidents, un accord a finalement été obtenu avec les résidents de médecine dentaire, afin qu’ils concourent à leurs examens et reprennent enfin leurs activités.
Sur la santée, il signale la réunion prochaine du ministère avec les délégués des résidents des spécialités pharmaceutiques destinée, dit-il, à examiner leur plateforme particulière de revendications.
Revenant aux 13 rencontres organisées jusqu’alors, il indique qu’elles ont « pour la majorité parmi elles », fait l'objet de « réponses concrètes.
Mais pour ce qui concerne point relatif au Service civil, il déclare que le ministère de la Santé a clairement fait savoir à ses interlocuteurs, que son abrogation « n’est pas à l’ordre du jour », du fait, explique-t-il, qu’il s'agit là du moyen d’assurer une couverture médicale spécialisée à travers l’ensemble du pays.
M. Beredjouane croit cependant utile d’annoncer que les médecins pratiquant au titre du Service civil, bénéficieront, à l’avenir, de « mesures incitatives » sous la forme de dotations en numéraires variant de 20.000 à 60.000 dinars, compte tenu des zones géographiques de leur affectation.