S'exprimant, dimanche, à la veille de la commémoration de la Journée nationale de la presse, le ministre de la Communication considère que la liberté du journaliste à l'accès de l'information est une réalité que les gens de la profession vivent tous les jours.
S’exprimant durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Djamal Kaouane souligne, de plus, qu’il n’existe aucune contrainte à cette liberté, « sinon celle qu’impose la loi » consacrée, dit-il, par la constitution.
Des dépassements constatés « par rapport aux règles communément admises », donnant lieu, rappelle-t-il, à une « lutte féroce » entre les chaines télés durant le mois de Ramadhan, le ministre les explique par le manque d’encadrement et d’expérience de ces dernières.
En dépit des « dépassements » constatés, il estime que la liberté d’expression reste quand même une réalité, observant que le journaliste pour exercer son métier, se doit d’évoluer dans un environnement favorable à l’expression « de son métier et de son talent ».
Vingt années après l’explosion du paysage médiatique, il constate à cet effet, que la floraison de titres auxquels celle-ci a donné lieu, ne s’est « malheureusement » pas accompagnée de l’amélioration du statut du journaliste, mal payé et non déclaré à la sécurité sociale, « notamment dans la presse privée ».
A ce propos, il relève que cette dernière, qui « éreinte régulièrement le gouvernement », a tendance à ne jamais écrire sur ses « petits secrets », appelant au passage les patrons de presse à veiller à offrir des conditions de travail « minimum » à leurs journalistes.
Commentant la création attendue d’une Autorité de la Presse écrite, il signale que ce projet a « beaucoup progressé », le fichier des journalistes ayant été assaini. Il ne reste, ajoute-t-il, qu'à lui trouver les formes d’organisation et de représentation pour inaugurer son installation.