Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réitéré l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) et à s’associer à l’effort de la Communauté internationale pour mener à son bon terme l’Agenda 2030 pour le développement durable.
"Fidèle à son engagement en faveur d’un développement durable, inclusif et solidaire, je renouvelle l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour l’atteinte des ODD, comptant sur le soutien constant et l’expertise avérée des différentes entités onusiennes résidentes et non résidentes en Algérie", a souligné M. Boukadoum dans un avant-propos publié dans le rapport annuel des Nations unies sur le bilan 2020 de la coopération entre l'Algérie et le système onusien.
Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que "les visions et les priorités nationales en matière de développement durable figurent en bonne place dans le plan d’action du Gouvernement".
Ces visions et priorités portent, a-t-il mentionné, sur de grands axes citant notamment un nouveau mode de gouvernance empreint de rigueur et de transparence et un exercice plein des droits et des libertés, la réforme financière et l’impulsion d’un renouveau économique, le développement humain et la politique sociale pour un cadre de vie de qualité, ainsi qu'une politique étrangère dynamique et proactive.
"Ce plan d’Action, raffermi par la consolidation de l’Etat de droit à travers l’adoption par référendum de la révision de la Constitution le 1er novembre 2020, est fondé essentiellement sur une approche budgétaire rénovée et une perspective de diversification et de transformation de l’économie qui ambitionne de l’ancrer structurellement à l’horizon 2030 sur la voie de l’émergence", a fait savoir également M. Boukadoum.
Tout en rappelant la préservation du caractère social de l’économie nationale, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que ce plan d’Action place "les besoins des citoyens au premier plan, sans aucune discrimination, en matière d’emploi, de logement, de santé, d’éducation et d’accès aux utilités, seuls gages d’une vie décente pour tous".
Evoquant la coopération entre le Système des Nations unies et l'Algérie, M. Boukadoum a soutenu que cette coopération pourra être "renforcée à l’avenir sous un système de coordination accrue dans les domaines stratégiques du nouveau Cadre de coopération stratégique 2022-2026".
En outre, le ministre a mis en exergue la nécessité de la coopération qui doit prévaloir dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.
"La crise sanitaire provoquée par la pandémie de la COVID-19 a mis à l’épreuve non seulement les systèmes nationaux de santé, économiques, financiers et sociaux mais aussi notre résilience et notre capacité à résister ensemble et solidairement", a-t-il relevé.
A cet effet, M. Boukadoum a appelé à une réponse "multilatérale coordonnée, globale, collective, robuste et résiliente à travers une solidarité renouvelée avec les pays et les populations les plus pauvres et les plus vulnérables" afin de maîtriser cette pandémie et ses conséquences socioéconomiques.
Dans son rapport, le Système des Nations unies a présenté les principaux résultats de sa coopération avec l'Algérie durant l'année 2020, évoquant une "coopération solide, croissante et de confiance".
Il en ressort aussi de ce document que l’Algérie est toujours classée en première place en matière d'Indice de développement humain parmi les pays voisins (depuis dix ans). APS