M'bolhi : "Le match de la Belgique sera ouvert et compliqué"

Le gardien de but de l’équipe nationale de football, Rais M’bolhi, a qualifié de "compliqué" le match face à la Belgique, prévu mardi à Belo Horizonte (13h00 locale), dans le cadre de la première journée (Gr H) de la coupe du monde 2014 au Brésil, prédisant qu’il sera "ouvert".

"Ca va être un match ouvert et compliqué, nous devons être bien en place tactiquement, je pense que cette première rencontre va se jouer sur de petits détails. Dans le football du haut niveau, une erreur sera fatale. On sait que la force de la Belgique réside au niveau de son milieu de terrain et son attaque.

Une chose est sûre, nous allons tout donner pour réussir ce premier test", a affirmé le portier des Verts, lors de la zone mixte, peu avant la séance d’entrainement qui s’est déroulée à partir de 11h00 (15h00 algériennes) au niveau de leur camp de base à Sorocaba.

"Nous sommes en train de bien préparer le mondial et notamment ce premier rendez-vous, qui s’approche à grands pas. Nous avons travaillé tous les aspects, nous sommes conscients que ça va être trois matchs très difficiles. Le mot d’ordre est à la sérénité et la concentration", a ajouté le sociétaire du CSKA Sofia (division 1 bulgare).

« La Belgique n’est plus à présenter »

Appelé à se prononcer sur le premier adversaire de l’Algérie au mondial brésilien, M’bolhi, a encensé les « Diables rouges ».

"La Belgique n’est plus à présenter. C’est une belle équipe composée d’excellents joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs en Europe. Mais, nous n’allons pas se laisser faire, nous auront notre mot à dire », a-t-il souligné. Ayant réussi à s’affirmer lors du dernier mondial, disputé en Afrique en Sud en 2010, M’bolhi, aborde un deuxième mondial de rang, ce qui représente pour lui  "une grande fierté".

"Il y’a des grands joueurs qui n’ont pas eu le privilège de jouer une coupe du monde, moi j’en ai la chance de jouer deux, je suis fier et heureux de représenter l’Algérie dans cette compétition", a-t-il exprimé.

« En équipe nationale, il n’y a pas d’état d’âme »

Interrogé sur son éventuelle titularisation face à la Belgique, M’bolhi, dont la dernière apparition dans le onze titulaire remonte au match officiel en octobre dernier (ndlr, face au Burkina Faso à Ouagadougou), n’a pas voulu se prononcer.

"Je ne sais pas si je serais titulaire ou non. Je répète cela depuis quatre ans, en équipe nationale, il n’y a pas d’état d’âme. Il y aura un choix qui sera fait par le sélectionneur, et celui qui ne joue pas doit soutenir et être derrière son coéquipier, c’est là où réside la force du groupe".

Personnellement, je me tiens prêt à toutes les éventualités. Je vais respecter la décision du sélectionneur quelle qu’elle soit ", a-t-il conclu.

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