Un protocole de coopération en matière de lutte contre la corruption a été signé lundi à Alger entre l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC) et le Service central français de la prévention de la corruption (SCPC).
L'accord a été signé par le président de l'ONPLC, Brahim Bouzeboudjen, et le chef du SCPC, François Badie, en marge d'une journée d'études et d'information sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Intervenant à cette occasion, M. Bouzeboudjen s'est félicité de la signature de ce protocole de coopération "qui va lier les deux institutions pour une démarche de développement et de renforcement des actions de coopération dans le domaine des politiques anticorruption".
Cette coopération "permettra à l'Algérie de bénéficier de l'expertise française dans le domaine de la sensibilisation et de la prévention de la corruption", a-t-il indiqué.
Elle permettra également des échanges des délégations de fonctionnaires des deux institutions et la formation et la participation à des stages de courte durée sur les bonnes pratiques en matière de prévention contre ce phénomène, a ajouté le même responsable.
Pour sa part, M. Badie a indiqué avoir appris au cours des débats que l'Algérie avait "une avance" sur la France en matière de coordination avec les différents département ministériels, "preuve en est, la présence à la journée d'études de tous les inspecteurs généraux, désignés en qualité de point focal avec l'ONPLC".
Il a dit espérer que le protocole ne soit pas "un simple écrit", mais qu'il "doit être suivi d'effet sur le terrain" et que pour cela, il avait "la volonté de donner suite à toute demande qui émanerait de l'ONPLC".
En réponse, M. Bouzeboudjen a remercié son homologue français pour cette "volonté affichée d'aller jusqu'au bout" dans cette coopération.