Ils seront 557.000 candidats à devoir repasser, entre le 19 et le 23 juin, des épreuves partielles du baccalauréat, en raison des fuites de certains sujets d’examens constatées lors de la précédante session organisée du 29 mai au 2 juin.
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio nationale, le Secrétaire général au ministère de l’Education nationale signale que les élèves concernés par cette nouvelle session pourront retirer leurs convocations ce 13 juin, à partir de 13 heures, sur le site internet de l'Office nationale des examens et concours (http://bac.onec.dz/).
M. Abdelhakim Belabed indique que 2.072 centres répartis à travers le pays, soit 81% de ceux mobilisés durant la première session (2.561) ont été habilités à accueillir les candidats.
Il assure que des mesures « draconiennes » ont été prises pour s’assurer un « risque zéro », afin, déclare-t-il, d'éviter toute nouvelle fuite de sujets et réussir, ainsi, le déroulement des épreuves dans les meilleures conditions possibles.
Le représentant du ministère de l'Education nationale explique, ainsi, qu'en dehors d'autres mesures de prévention qu'il n'a pas voulu divulguer, tous les dispositifs relatifs à l'impression des sujets, de leur acheminement vers les centres d’examen et de leur distribution aux candidats, ont été réexaminés.
Il annonce, par ailleurs, que les étudiants retardataires à la précédente session seront autorisés à prendre part à celle à venir, précisant, toutefois, qu’il n’en sera pas de même pour ceux parmi eux qui auront fraudé.