Le retrait des officines, d’un traitement censé guérir le diabète, a été le sujet commenté, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Le directeur général de la pharmacie au ministère de la Santé, Hamou Hafed, note d’emblée que celui-ci, présenté comme un « complément alimentaire» n’a rien à voir avec un médicament, lequel, dit-il, en plus de faire l’objet d’un contrôle préalable, possède des vertus thérapeutiques avérées.
Pour lui, le ministère de la Santé n’a pas réagi tardivement pour faire cesser la commercialisation de ce produit, la mise en vente d’un complément alimentaire était du ressort du ministère du Commerce.
Invité à situer la responsabilité de la « sur-médiatisation » qui a entouré la mise sur le marché de celui-ci, M. Hafed se contente de dire qu’elle a eu un effet « néfaste » et que, quelque part, la loi sur la protection du consommateur n’a pas été respectée.
Il annonce que le ministère de la Santé compte saisir l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour encadrer les aspects de publicité et d’information sur les produits en général et les médicaments et autres compléments alimentaires, en particulier.
Il fait état, d’autre part, qu’un texte de loi visant à protéger les malades, mettant l’accent sur la prise de complément alimentaire et organisant l’usage de produits phytosanitaires, est actuellement en cours d’examen au sein de l’Assemblée nationale populaire.
A propos d’éventuelles poursuites pour « usurpation de fonction » à l’encontre de la personne qui a mis ce produit sur le marché, M. Hafed signale que le ministère de la Santé aurait pu les entreprendre dans le cas où cette dernière se serait présentée comme médecin, ce qui, dit-il, n’a pas été le cas.
A propos des médicaments présents dans les officines, il explique que ceux-ci ne peuvent être commercialisés que si ils disposent, au préalable, d’un visa de conformité du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques.