Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a mis en garde contre toute intervention étrangère, dans les affaires libyennes, assurant que de telles agissements peuvent ajouter à la complexité de la crise, en Libye, rapportent des médias vendredi.
"L'intervention de pays qui ne sont pas concernés, dans les affaires libyennes, peut conduire au modèle syrien, devenu coriace, en raison du chevauchement des efforts régionaux et internationaux et la poursuite du conflit armé", a ajouté M. Al-Arabi, dans une déclaration à la presse.
M. Al-Arabi a précisé avoir convenu avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'un entretien téléphonique, de tenir une réunion, à New York, la semaine prochaine, destinée à unir les efforts internationaux sur la Libye, sous l'égide des Nations unies.
La Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) s'est félicitée du démarrage, mercredi, d'un nouveau cycle de dialogue politique inter-libyen sous l'égide de l'ONU dans la ville de Ghadamès (nord-ouest), afin de trouver une issue à la crise qui secoue ce pays.
Dans un communiqué de presse, la Manul a indiqué que "pour la première fois, tous les participants invités ont assisté aux discussions qui ont été menées dans une atmosphère constructive et positive ".
Des délégations des deux parlements rivaux libyens étaient rassemblées mercredi à Ghadamès. Il s'agit des délégués de la Chambre des représentants instance issue des élections et reconnue par la communauté internationale, qui siège à Tobrouk, dans l'est du pays et ceux du Congrès général national (CGN), concurrent du parlement légitimement élu et qui est installé à Tripoli.