En prévision de la tenue du 15ème Forum international de l’énergie, prévu pour se dérouler du 26 au 28 septembre à Alger, la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce lundi, le vice président de l’Association Algérienne de l’industrie du gaz.
En marge de cette rencontre, devrait se réunir une rencontre informelle de représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lors de laquelle ceux-ci vont tenter de sceller un accord plafonnant leur production de brut, à l’effet de faire remonter ses cours.
A propos de ce dernier point, M. Abdelmadjid Attar tient à souligner toute l’importance que représente la tenue de ce forum, organisé chaque année, et regroupant les pays producteurs, les compagnies pétrolières et les Etats consommateurs d’énergie.
Il relève que le fait que les pays membres de l’OPEP se soient mis d’accord pour se revoir à Alger, dénote à ses yeux un renforcement des espérances qu’un accord de stabilisation des prix du pétrole puisse enfin se concrétiser.
Mais tempérant, quelque peu, cet optimisme, l’invité tient cependant à rappeler que si la majorité des membres semble s'être mise d’accord en faveur d'une telle cette mesure, certains de ses membres, à l’exemple de l’Iran, « n’ont pas encore clairement défini leur position ».
L’invité rappelle que la chute des cours du baril, depuis juillet 2014, s’est maintenue dans la durée, les faisant chuter dans la marge des 40 dollars, contrairement, dit-il, à celle de 2008, qui a duré six mois et après laquelle, les prix ont aussitôt repris une courbe ascendance.
Il explique, qu’aujourd’hui, ce n’est plus, désormais, le seul niveau de production de l’OPEP qui détermine le prix du pétrole. Il existe, poursuit-il, d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte. « Nous sommes, dit-il, en train d’entrer dans une nouvelle où la consommation énergétique va complètement changer ».
« Que l’OPEP produise plus ou moins, ce n’est pas cela qui va contribuer à augmenter ou diminuer le prix du baril ». Que dire, alors, lorsque l’offre actuelle de pétrole « est supérieure de 2 millions de barils par rapport à la demande du marché ».
Parmi les autres paramètres empêchant les cours de remonter substantiellement, et outre les conséquences que la récession économique mondiale a eu comme effet sur les prix de l'énergie, le président de l’Association Algérienne de l’industrie du gaz cite l’élévation progressive, depuis 2007 aux Etats-Unis, de la production d’hydrocarbures non conventionnels tirés de l’exploitation des gaz de schiste.