Le secteur de l'environnement à Blida sera bientôt renforcé par l’entrée en service de trois (3) centres d’enfouissement technique des ordures (CET) dans les communes d’Oued El Alleugue, Ain Romana et Soumaà, a-t-on appris jeudi auprès du directeur local du secteur.
"Le premier CET doit être mis en service à la fin 2016, à Oued El Alleugue", a fait savoir Cherif Azias dans un exposé sur la collecte et le recyclage des déchets, présenté devant le conseil exécutif de la wilaya.
Un deuxième CET sera réceptionné, début 2017, à Ain Romana, a-t-il ajouté.
Le responsable a présenté, à l’occasion, l’expérience de la wilaya de Blida en matière de valorisation des déchets (tous types confondus), concrétisée au niveau du centre de tri industriel de Beni Merad, depuis sa création en 2002.
Ce centre de tri est la premiere structure du genre à l’échelle nationale en matière de valorisation et de recyclage des déchets provenant des CET ou d’operateurs industriels et de commerçants.
La structure a vu sa capacité de traitement portée de 200 tonnes en 2010 à 3.500 tonnes en 2013, avant d’atteindre une capacité de traitement de prés de 5.700 tonnes de déchets recyclables en 2016, avec une hausse dans la valeur de ses ventes estimée à 30 %.
Selon M.Azias, un autre centre de tri, d’une capacité de traitement de 20 tonnes de déchets à l’heure, sera bientôt opérationnel à Soumaà. Cette structure, qui sera dotée d’un appareil pour le recyclage du plastique, permettra un relèvement du volume des déchets recyclables de 6000 à 100.000 tonnes/an, a estimé le même responsable.
Durant cette rencontre, marquée par la présence d’operateurs économiques et de spécialistes en environnement, le wali de Blida, Abdelkader Bouazghi, a souligné l’importance de la valorisation et du recyclage des déchets sur le double plan social et économique, en constituant une source de revenus supplémentaire notamment.
La rencontre a, en outre, donné lieu à la présentation de l’expérience d’entreprises locales en la matière, dont une unité de recyclage de carton et papier, qui exporte, actuellement, ses produits vers la Tunisie et l’Arabie saoudite, tout en £uvrant à les transformer (produits) localement en vue d’en faire un produit destiné au marché national.
Les operateurs du domaine ont exposé au wali les multiples contraintes les entravant dans leur activité, dont le manque de matière première, avant que le wali ne s’engage à examiner leurs doléances dans "les plus brefs délais". APS