Houria Oulebsir, militante du Rassemblement national démocratique (RND), fraichement élue au Parlement, considère que si celui-ci prend acte des préoccupations citoyennes, il ne lui est pas possible d’y répondre en raison, dit-elle, de l’absence de textes de loi ad-hoc.
Reçue, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chanine 3 de la Radio Algérienne, celle-ci assure que parmi les priorités qu’elle entend défendre à l’APN figurent celles relatives à l’aspect social mais également les questions à caractère environnemental et urbanistique.
Jugeant « peu digne pour nos citoyens » la distribution de couffins de produits alimentaires à l’approche de chaque mois de Ramadhan, elle déclare lui préférer un système par le biais duquel il est distribué des chèques ou des sommes d’argent aux ménages démunis.
Ancienne élue locale, elle assure que « maintenant que je suis députée », elle continuera à garder le contact avec les citoyens d’autant, ajoute-t-elle, que durant la campagne électorale « nous avons été interpellés sur énormément de besoins et de préoccupations d’habitants de la capitale ».
L’intervenante observe qu'elle a été amenée à constater que les liens entre les élus et les électeurs étaient « rompus », appelant les « états-majors des partis politiques et au niveau gouvernemental », à essayer de comprendre le « pourquoi de la chose ».
Pour elle, il existe « plusieurs raisons et plusieurs facteurs » qui expliquent cette situation. Elle relève la présence d’une « phase économique très difficile » confrontant les citoyens à un pouvoir d’achat « en grande diminution » et des augmentations « importantes sur les denrées alimentaires » autant d'ingrédients qui, d'après elle, sont à l’origine du « manque de confiance » entre les pouvoirs et les citoyens.