Les présidents des Assemblées nationales et Parlements arabes ont adopté au terme de leur le 3ème Congrès au Caire un texte relatif à la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme qui appelle à une mutualisation des efforts des pays de la région pour lutter contre ce phénomène sous toutes ses formes et extirper ses racines.
Le texte adopté plaide également pour la prise de mesures communes afin d'enrayer et d'assécher les sources de financement des terroristes ou destinées à leurs opérations, soulignant l'impératif de tout mettre en oeuvre pour juguler totalement l'approvisionnement en matériel et équipements militaires des groupes extrémistes.
Les travaux du 3ème Congrès du parlement arabe et des présidents des assemblées et parlements arabes se sont déroulés sous le thème, "Ensemble contre le terrorisme", et avec la participation du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja.
Les présidents des Assemblées nationales et Parlements arabes ont, en outre, estimé nécessaire de promouvoir un Islam qui prône la tolérance et le dialogue constructif entre les différentes religions et cultures, ainsi que la consécration de ces valeurs chez les individus et dans les sociétés arabes.
Ils ont condamné fermement le terrorisme sous toutes ses formes et expressions "quel qu'en soit l'auteur et quels que soient ses motifs". Les congressistes ont appelé également à la mise en place de Centres qui dispensent des méthodes de lutte contre la pensée extrémiste, de consolidation de la culture de modération, de tolérance et de cohabitation et à combattre le fanatisme et ceux qui en font l'apologie.
D'autre part, il a été recommandé au Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes de créer un Conseil arabe de coordination entre les Centres de lutte contre l'extrémisme, estimant qu'une base de données doit être conçue en vue de faciliter la collaboration et l'échange d'expériences.
Pour les présidents des Assemblées et Parlements arabes, il convient aussi d'adapter les législations nationales aux conventions arabes communes en matière de lutte anti-terrorisme et de criminalisation de l'extrémisme.
Concernant les développements relatifs au statut de la ville sainte d'El-Qods et aux territoires palestiniens occupés, ils ont fait part de leur rejet "ferme" et "catégorique" de la décision du président américain, Donald Trump, dénonçant les incidences de cette décision aux antipodes des résolutions pertinentes des Nations unies et de la légalité internationale. APS