Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, réélu pour un second mandat de 5 ans, a été investi officiellement à la magistrature suprême du pays au cours d'une cérémonie qui s´est déroulée samedi à Bamako en présence de chefs d´Etat et de gouvernement, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en soulignant l´importance de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali
M. Ouyahia, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette cérémonie d'investiture, qui s´est tenue au niveau de l´Avenue du Mali à Bamako, où se dérouleront également les festivités du 22 septembre commémoratives du 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali.
Soulignant l´importance de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, le président Ibrahim Kaita a salué l´Algérie pour la domiciliation des pourparlers inter-maliens dans des conditions «de convivialité et d´amitié réelles».
«Il me semble indispensable de souligner une fois de plus l´importance que revêt pour le Mali la mise en œuvre de l´accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d´Alger», a déclaré M. Keïta dans un discours prononcé à l´occasion de son investiture pour un second mandat au niveau de l´Avenue du Mali, où se sont déroulées également les festivités du 22 septembre commémoratives du 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali.
«Encore une fois, je tiens à saluer nos frères algériens et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la domiciliation des pourparlers dans des conditions de convivialité et d´amitié réelles où jamais nous n´avons senti le moindre mépris et la moindre déconsidération. Merci l´Algérie», a indiqué M. Keïta devant un parterre de chefs d´Etats et de gouvernement, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, venus assister à la cérémonie d´investiture.
L'Accord de paix et de réconciliation au Mali signé, en mai 2015 et en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été conclu après cinq rounds de dialogue, engagés en juillet 2014 sous la conduite d'une médiation internationale, dont l'Algérie est chef de file.
A rappeler, la Cour constitutionnelle a proclamé le 20 août Ibrahim Boubacar Keïta vainqueur de la présidentielle avec 67,16% des suffrages au second tour du 12 août, contre 32,84% à son rival, l'ancien ministre des Finances Soumaïla Cissé, 68 ans. Aps