L’Algérie avait entrepris, par le passé, de considérables efforts pour former des élites dans nombre de domaines d'activités, mais faute d’y avoir été intégrées, nombre parmi elles ont préféré migrer.
S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction, M. Yassine Djeridène, ministre de la microentreprise, des startup et de l'économie de la connaissance, se félicite que les nouvelles autorités du pays aient pris conscience de l’apport significatif que de pareilles élites sont susceptibles d’apporter à la promotion des secteurs économiques et industriels, en particulier.
Relevant, d'autre part, les carences observées au cours des dernières décennies au sein de l’université Algérienne, le ministre juge que le pari, désormais, est de s’investir dans la formation de cadres aptes à contribuer au développement d’une économie de pointe de la connaissance.
M. Djeridène signale, à cet effet, qu’il est totalement en phase avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, lequel a eu, à de multiples reprises, à abonder en faveur de la création d’instituts spécialisés de transfert de technologie.
Avec la contribution du monde de l’industrie, explique-t-il, il va être possible, par exemple, de former des ingénieurs « outillés » aux techniques industrielles aux fins de contribuer à l’essor de celui-ci.