Des militaires ont été arrêtés ce mercredi au Niger après une attaque ayant visé le palais présidentiel dans la nuit de mardi à mercredi et "la situation est sous contrôle", rapporte l'AFP, citant une source sécuritaire.
"Il y a eu des arrestations parmi les quelques éléments de l'armée qui sont à l'origine de cette tentative de coup d'Etat. Ce groupe de militaires n'a pas pu s'approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté", a indiqué cette source en affirmant que la situation était "sous contrôle".
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey, ont raconté aux médias, avoir été réveillés dans la nuit par des tirs à l'arme lourde et légère. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Selon le journal en ligne ActuNiger, "des tirs à l'arme lourde ont retenti vers 3 h du matin vers la présidence et les autres quartiers du centre-ville", mais "la situation est redevenue calme aux environs de 4 h".
Cette attaque est intervenue avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, qui a contesté les résultats du scrutin, a appelé à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays.
"tirs nourris" dans la nuit près de la présidence à Niamey
Des "tirs nourris, y compris à l'arme lourde" ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, ont indiqué des riverains cités par des médias.
"C'était vers 03h00 (02h00 GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a raconté un riverain du quartier du Plateau à Niamey qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle.
"Les tirs ont duré une vingtaine de minutes", selon un autre témoin. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné un autre riverain.
Selon le journal en ligne actuniger.com, "des tirs à l'arme lourde ont retenti vers 3h00 du matin vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville", mais "la situation est redevenue calme aux environs de 04h00". Aucune source officielle n'a confirmé ces tirs dans l'immédiat.
(APS)