La présidente de l'Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), Francine Mymbuya, a plaidé dimanche à Alger pour une meilleure prise en charge des problèmes de la jeunesse africaine, notamment le chômage, estimant qu'en l'absence d'une politique d'emploi, cette frange "pourrait constituer une menace pour le continent".
"L'Afrique, qui enregistre le taux de chômage le plus élevé au monde, est dans l'obligation d'encadrer sa jeunesse en créant des postes d'emploi et en impliquant davantage cette frange, la plus touchée par ce fléau, dans le monde du travail", a indiqué Mme Mymbuya lors d'une conférence de presse au terme de la conférence internationale sur le dialogue de la jeunesse africaine et les défis de la paix et de la réconciliation.
Elle a relevé que "65 % de la population africaine est constituée de jeunes, d'où la nécessité d'investir dans cette frange qui, en l'absence d'une politique d'emploi, peut constituer aussi une déstabilisation permanente de l'Afrique".
"Sans la paix et la stabilité, le continent africain ne peut se développer", a encore souligné la présidente de l'UPJ, appelant les dirigeants africains à considérer la question de la jeunesse comme une "priorité" au sein de l'organisation panafricaine.