L’introduction de licences d’importation pour les ciments et le fer à béton, en particulier, a permis à l’Algérie d'économiser plus de 7 milliards de dollars, en 2015, un chiffre qui devrait approcher la barre des 10 milliards de dollars à fin 2016.
Reçu, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur des accords régionaux au ministère du Commerce annonce qu’un comité interministériel va commencer, cette fois, à examiner, à partir de début avril prochain, les conditions d’octroi de licences d’importation de véhicules automobiles.
152.000 véhicules de tourisme et utilitaires à importer en 2016
M. Saïd Djellab indique que ce sont, en tout, 152.000 véhicules de tourisme, de transport de passagers et de marchandises qui seront soumis, en 2016, à une attribution préalable de licence pour pouvoir être importés par les concessionnaires agréés.
Le représentant du ministère du Commerce assure que la délivrance d’autorisation se fait sur la base de critères de transparence, de non discrimination et pourrait éventuellement donner lieu à l’introduction de recours.
Contrairement au passé, ajoute-t-il, où une ou deux personnes « raflaient » tous les produits, nous sommes passés, aujourd’hui, à une multiplicité d’opérateurs.
S’exprimant, par ailleurs, sur les perspectives d’exportations de produits frais, M. Djellab soutient que dans les « six mois à venir » le pays devrait connaitre « une dynamique » en ce sens. « Des quelque 200 à 300 tonnes/an de pommes de terre qu’on réalisait auparavant, nous sommes passés, en début de 2016, à 2.300 tonnes », relève-t-il pour étayer son optimisme.
L’UE est prête à « revisiter » l’accord d’association
Amené à s’exprimer sur l’accord d’association avec l’Union Européenne, il affirme, d'autre part, que contrairement à ce qui a été avancé par des médias, celui-ci n’a jamais été remis en cause.
Il précise, à cet effet, qu’une récente rencontre de membres du ministère du Commerce avec des représentants de l’UE, a permis de travailler sur des « correctifs » destinés à améliorer le climat des affaires avec la partie Européenne, laquelle, ajoute-t-il, s’est déclarée prête à « revisiter » cet accord.